Les microphones pour sax (en général)

Indispensable dès que l'on veut simplement s'enregistrer, voire faire de la scène, le microphone doit être choisi soigneusement.
Il existe plusieurs types de microphones, dans une infinité de gammes, de marques, et de qualité.
Il est essentiel de bien identifier le besoin, c'est le point de départ.

Le besoin.

S'il s'agit de simplement s'enregistrer chez soi, avec son ordinateur, un micro électrostatique avec connexion USB est le choix le plus simple. Pour un budget démarrant à 40 euros environ (livraison comprise), on trouve facilement son bonheur. Ce type de micro comporte une mini-carte son qui permet de numériser le son sans autre appareil.
Pour tout autre micro ne comportant pas de connecteur USB, il faudra intercaler une carte son, ou interface USB, qui a al charge de numériser le signale sonore. Il n'est pas besoin de s'équiper d'une carte de son très performante , mais si, comme moi, vous utilisez Linux, vérifiez bien sa compatibilité avant de l'acheter.


Pour le microphone proprement dit, il faut choisir entre plusieurs types.

Le plus courant, le microphone dynamique, peu sensible aux bruits ambiant, a besoin de proximité
avec la source sonore. C'est un micro assez universel, qui peu servir à enregistrement, mais aussi à la scène. Pour l'enregistrement, on recherchera un beau spectre, bien droit, avec un bande passante large. Pour la scène, il faudra éviter les micros captant trop les aigus, qui créent le larsen, mais on peut s'en accommoder en plaçant correctement le micros par rapport aux hauts parleurs, et en equalisant. Attention à ne pas choisir un micro "voix", dont le spectre a une bosse de présence flatteuse pour les voix, mais pas terrible pour les instruments, et, en plus, ces micros sont équipés de mousses internes anti-pop, inutiles avec un instrument. Par exemple, chez Shure, il ne faut pas prendre le SM58, qui est dédié à la voix.

On peut aussi choisir un micro électrostatique, mais celui ci sera plus approprié à l'enregistrement qu'à la scène; en effet, les micros électrostatiques captent bien les bruits d'ambiance, et provoquent souvent du larsen difficile à maitriser. Ils sont toutefois beaucoup plus précis que les micros dynamiques. Il existe plusieurs tailles de capsules, sur ces micros, petits micros = petites capsules, et vice versa.
Attention: le microphone électrostatique a besoin d'être alimenté pour fonctionner, soit par une alimentation fantôme issue d'une table de mixage, ou d'une carte son, par exemple, ou par une pile interne (plus rare). C'est à prendre en compte lors de l'achat.


Il existe aussi des micro électrostatiques disposant d'un amplificateur à lampe.
Ces micros délivrent un son réchauffé par la lampe, ils sont plus encombrants, car ils ont un boitier d'alimentation propres, plus fragiles, et plus chers aussi. Il sont d'un usage plus confidentiel, plutot pour le studio.


Il existe aussi des microphones à ruban, de conception très anciennes, généralement assez fragiles, qui délivrent un son assez typé, pauvre en aigus, qui peuvent être utilisés sur scène ou en studio en fonction de l'effet recherché. Ces microphones, assez particuliers, permettent d'obtenir un résultat sonore "vintage", mais leur usage reste très confidentiel.


Enfin, il est possible d'intercaler, entre le microphone et la carte son, ou la table de mixage, un pré-ampli, à lampe ou a transistor, qui permet de traiter le son brut, de le colorer et de modifier le gain. Les petits pré-amplis à lampe sont particulièrement intéressants à cet égard.



Un petit mot sur les connecteurs.
Il faut absolument privilégier les connecteurs XLR, ou cannon, aussi appelé symétrique (bien que ce soit impropre), et éviter les jacks, pour de multiples raisons liées à la qualité du son, aux longueurs de cables, notamment.

Pour terminer, il faut parler des format de micros dédiés aux intruments à vent.
Il existe un grand choix de micros-pinces, avec ou sans fil, dont la capsule s'adapte sur le pavillon des instruments à vent, et qui necessitent une alimentation spécifique, dans un boitier accroché à la ceinture, ou sur l'instrument lui-même.

Commentaires

Articles les plus consultés